Bonjour Claire,
Je vous remercie de partager ce petit moment avec moi, mon souhait à travers cet échange est de faire découvrir la personne mais aussi l’auteur que vous êtes et pourquoi pas la lectrice !
J’ai eu la chance de vous rencontrer et de papoter avec vous, donc j’espère à mon tour, à travers cet échange permettre à d’autres de vous découvrir !
C’est parti !
Claire, pour celles et ceux qui ne vous connaissent pas, pouvez-vous vous présenter ?
Lectrice avant tout, je suis passée de l’autre côté du miroir avec le tueur intime.
Comment vous décririez-vous de caractère ?
Je ne me prends pas au sérieux. J’aime rire. Je doute beaucoup de moi, je me remets fréquemment (trop sans doute) en question.
Quelle a été la place de la lecture dans votre enfance ? Que lisiez-vous ?
J’ai toujours aimé lire, vivre des aventures et des vies beaucoup plus palpitantes que la mienne. Je lisais, je suppose, les mêmes choses que tout le monde étant petite, des romans sur les animaux, des aventures dont on est le héros… Et assez rapidement, je me suis dirigée vers des lectures plus matures : Stephen King, Thomas Harris…, ou plus déconnectées de la réalité avec l’Héroïc fantasy.
Quelles études avez-vous suivies ?
Bac B, économie. Je travaille d’ailleurs toujours dans la finance aujourd’hui.
Quelles sont les causes pour lesquelles vous vous battez ? Qu’est-ce qui vous anime ?
Il y a tant de choses qui déraillent dans notre monde qu’on ne peut pas être sur tous les fronts à la fois, c’est impossible. Si je me laissais envahir par tout ce qui me révolte je passerais mon temps à me rendre malade. Les sujets qui me touchent le plus sont le handicap, l’environnement et les maltraitances faites aux femmes et aux animaux.
Maintenant que nous te connaissons davantage, parlons de l’auteur qui est en vous !
Comment en êtes-vous venue à l’écriture ? Est-ce un besoin ?
J’ai écrit mon premier livre pour m’évader et pour traiter une histoire comme j’aurais voulu que l’auteur le fasse. Finalement, c’est toujours ce même mode de pensée qui a abouti à la naissance du tueur intime et de Will Edwards.
Je passe beaucoup de temps à écrire, c’est un besoin qui occupe la tête et beaucoup de soirées !
Vous avez écrit plusieurs romans, comment arrivez-vous à vous renouveler à chaque roman ?
Je pense à une intrigue et je ne rédige le plan que quand je me dis que la lectrice en moi serait surprise par mon histoire. Tant que je n’arrive pas à ce résultat, je ne suis pas satisfaite et je ne me lance pas.
Comment procédez-vous lorsque vous êtes en période d’écriture ? Avez-vous des rituels ?
Rien de fixe. Musique ou silence, thé ou pas, soir ou matin, qu’importe. J’ai trop peu de temps disponible pour le perdre avec des éléments parasites. J’ai mon plan, mes idées et c’est parti !
Faites-vous relire vos écrits au fur et à mesure de votre avancée ? À des personnes en particulier ?
Non. J’ai quelques lecteurs tests qui lisent le livre une fois qu’il est terminé, parmi eux, il y a Jacques Saussey qui est devenu primordial pour moi.
Parlez-nous de vos romans ? Un vous tient-il plus à cœur que les autres ?
Inexorable. C’est le livre le plus personnel que j’ai pu écrire. Même s’il est né à partir d’une autre idée de base que celle que j’ai développée finalement, rapidement, l’histoire s’est imposée. J’ai voulu évoquer ce que vivent les familles comme la mienne en France. Le système scolaire est clairement inadapté pour toutes ces générations d’enfants dits « différents » qui se retrouvent mis à l’écart, rejetés à la fois par l’école, les autres enfants et les parents d’élèves.
Comment vous documentez-vous pour écrire vos livres ? Interview ? Enquête de terrain ? Recherches en bibliothèques, internet ?
Je travaille avec internet surtout pour les lieux. Quand j’ai une question concernant des détails précis de l’enquête, je passe un coup de fil à Olivier Norek.
Quelle lectrice êtes-vous ? Réussissez-vous à lire lorsque vous écrivez ? Lisez-vous d’autres genres ?
Aucun problème me concernant. Je peux lire des livres policiers pendant que j’écris mon histoire. C’est comme mes vies scindées, je compartimente !
Que faites-vous le 11 mai ?!
Rien, pourquoi ? Hahaha, je viens vous retrouver tous à Fargues Saint-Hilaire pour le salon Polar entre deux mers.
Un petit mot pour Pépita, Marie-No, Karine ?
En très peu de temps, vous avez réussi à faire de votre salon un incontournable. Ce résultat, on ne l’obtient que grâce à un travail acharné et une prestation de qualité. Alors, bravo !
Un dernier mot ?
Longue vie à ce salon !
Le jour du salon, vous pourrez rencontrer Claire et lui faire dédicacer les livres repérés, pour vous aider à compléter votre wish list, voici quelques titres :
Quatrième de couverture : Vous ne rentrez pas dans le moule ? Ils sauront vous broyer. Inexorables, les conséquences des mauvais choix d’un père. Inexorable, le combat d’une mère pour protéger son fils. Inexorable, le soupçon qui vous désigne comme l’éternel coupable. Inexorable, la volonté de briser enfin l’engrenage… Ils graissent les rouages de la société avec les larmes de nos enfants .
Quatrième de couverture : Attention ce roman n’est pas à mettre entre toutes les mains. Vous allez entrer dans la tête du tueur… et avec Will Edwards vous n’en sortirez pas indemne. On vous aura prévenu ! À quinze ans, Will a déjà conscience de sa différence. Solitaire, maltraité, il jette son dévolu sur une de ses camarades de classe. Ce qui n’aurait dû rester qu’une banale amourette devient une véritable obsession pour celui qui se révèle déjà comme un prédateur redoutable. Car Will est un tueur en série en devenir qui se construit pas à pas. Lorsqu’il estime le temps venu de livrer ses victimes au monde, il part sur les routes des États-Unis. Sa signature déroutante ne tarde pas à attirer l’attention du FBI. Pourtant, l’enquête de l’unité spéciale s’enlise. Un nouveau profiler, RJ, arrive alors en renfort dans l’équipe. Tous les espoirs reposent sur lui pour démêler les mises en scène de ce tueur diabolique.
Quatrième de couverture : Will Edwards, tueur en série de la pire espèce, parvient à s’évader grâce à un mystérieux complice. RJ Scanlon, profiler et chef d’une équipe d’enquêteurs du FBI qui l’avait lui-même mis sous les barreaux, part à nouveau sur les traces de son ennemi le plus intime. Intime au point que cette évasion perturbe le couple que l’enquêteur forme désormais avec Samantha, qui n’est rien moins que… l’ex-épouse du criminel qu’elle a livré à la police. Nul doute que Will Edwards veut sa vengeance.
Inexplicablement, l’assassin reste inactif et les mois s’écoulent. RJ Scanlon est dans l’impasse. Mais, lorsque les meurtres reprennent, plus cruels que jamais, Edwards frappe au plus juste avec une telle évidence que le doute s’installe. De subtiles variations dans la signature du dément sont perceptibles. Ont-ils affaire à un imitateur? Non, bien pire…
Quatrième de couverture :
On ne choisit pas sa famille. Encore moins celle de son ravisseur…
Condamné pour un meurtre qu’il n’a pas commis, Max Ender a été jeté en pâture à ses codétenus par ceux-là même censés assurer l’ordre et la discipline au sein de la prison. Lorsqu’il est reconnu innocent et libéré, ce n’est plus le même homme. Il n’a désormais plus qu’une seule idée en tête : se venger de cette société qu’il hait par-dessus tout. Pour frapper ses bourreaux au coeur, il va enlever leurs enfants et, méthodiquement, au fil des ans, faire de ces petits anges des bêtes féroces avant de les envoyer punir ses tortionnaires à sa place. Tout se déroulera selon ses plans jusqu’à ce qu’une de ses créatures lui échappe et disparaisse dans la nature…
Les Lectures de Louise
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