Bonjour Céline,
Je te remercie de partager ce petit moment avec moi, mon souhait à travers cet échange est de faire découvrir la personne mais aussi l’auteur que tu es et pourquoi pas la lectrice !
J’ai eu la chance de te rencontrer et de papoter avec toi, donc j’espère à mon tour, à travers cet échange permettre à d’autres de te découvrir !
C’est parti !
Un petit thé, un café, une bière ?! Un carré de chocolat ? Autre chose ? (j’ai fait des cannelés !)
Un café et un carré de chocolat, merci Louise !
Céline, pour celles et ceux qui ne te connaissent pas, peux-tu te présenter ?
J’aime rire, faire la fête, jouer à des jeux de société (si possible gagner, je suis mauvaise perdante !).
J’aime la couleur rouge.
Je bois du café sans sucre, je ne déjeune pas le matin (sauf quand je suis à l’hôtel, manière d’amortir le prix de la chambre).
J’adore les chats et j’ai peur des chiens, surtout les gros qui aboient très fort. Ils me paniquent totalement !
J’aime l’eau, nager. Et j’aime aussi la montagne, notamment les Pyrénées dont je suis originaire.
J’adore bricoler et j’ai 300 idées à la minute pour rénover ton intérieur si jamais ça te tente !
Mes passions sont l’écriture et la lecture, idéalement au coin d’un feu de bois avec un chat tout près.
Pour finir, je dirais que j’ai un sens de l’humour un peu décalé et corrosif et que j’ai aussi un grand sens de l’autodérision !
Comment te décrirais-tu de caractère ?
Je suis impatiente, entreprenante, rapide car toujours pressée (je crois vraiment que j’ai un problème avec le temps qui file !)
Je suis fidèle dans mes relations, entière aussi (donc franche) et si j’en crois ce que l’on me rapporte, je suis plutôt volcanique, de manière générale.
Quelle a été la place de la lecture dans ton enfance ? Que lisais-tu ?
J’ai toujours lu, me semble-t-il, et je me rappelle même avoir fini certains tomes du « club des cinq » avec une lampe électrique sous la couette car l’heure de l’extinction des feux avait déjà sonné !
Jeune, j’aimais déjà les intrigues, avec des petites enquêtes policières et une dimension d’aventure. Je me projetais totalement dans ce que je lisais et j’ai connu des peurs bleues rien qu’avec « Alice », « Le club des cinq » ou « Sherlock Holmes ».
Plus tard, il y a eu les grands classiques bien-sûr mais aussi Stephen King, la SF et l’anticipation.
Quelles études as-tu suivies ?
J’ai fait droit (après une année de philo avortée…). Ça a considérablement modifié ma relation au réel ! Et j’ai vraiment beaucoup appris grâce au Droit. Ensuite, j’ai passé mon concours d’éduc spé et je suis entrée en formation. Cinq ans après, j’ai poursuivi mes études avec une formation de Responsable de Service car je venais d’accéder à un poste à responsabilité dans le domaine médico-social. Voilà…
Quelles sont les causes pour lesquelles tu te bats ? Qu’est-ce qui t’anime ?
Je ne me bats pour aucune cause à proprement parlé. Je veux dire que je ne suis pas une idéologue convaincue. En revanche, quoi que je fasse, je le fais au mieux, avec énergie, engagement, honnêteté. Par exemple, durant tout mon parcours professionnel, je me suis engagée à 2000% pour les jeunes accueillis (enfants et ados handicapés mentaux), pour soutenir des projets promotionnels pour eux, pour améliorer leurs conditions d’accueil et d’accompagnement…
Dans ma vie extra-professionnelle, j’essaie d’être honnête, juste, droite vis-à-vis des autres. Si une situation m’interpelle et que je peux agir, je vais le faire.
Je ne suis pas engagée dans la politique et je ne milite pas. Mais je pense vraiment que le monde irait mieux si chacun balayait devant sa petite porte et faisait à son échelle ce qui lui « revient ». En tout cas, j’aborde ma vie comme ça !
Maintenant que nous te connaissons davantage, parlons de l’auteur qui est en toi !
L’auteur en moi ? Je suis certainement la plus mal placée pour en parler ! Je peux dire que je traite en écrivant des sujets qui me questionnent, m’interpellent, me font peur… En cela, le roman noir est un formidable « terrain de jeu », le support grâce auquel je parle des hommes, de leurs secrets, de leurs déviances, de leurs inscriptions dans la société, de leurs relations entre eux, de leurs violences…
Comment en es-tu venue à l’écriture ? Est-ce un besoin ?
Oui. C’est un besoin. J’ai été très malheureuse tout le temps où je n’osais pas me lancer dans l’écriture. Tellement malheureuse que j’en suis venue à me dire : « ma vieille, peut- être que ce que tu feras sera nul et descendu en flèche ! Mais tu n’as pas le choix : si tu veux continuer à vivre, il te faut essayer ! Et pour aller au bout de ma confession, je me rappelle très bien à quel moment je me suis dit cette phrase ! J’avais 30 ans, je travaillais comme éduc spé, c’était un matin, sous la douche. J’ai senti comme un vertige intérieur : l’évidence que je tentais vainement de fuir depuis des années venait de s’imposer. C’est ce jour-là que j’ai pris la décision d’essayer de toutes mes forces d’écrire.
Tu as écrit plusieurs romans, comment arrives-tu à te renouveler à chaque roman ?
J’essaie avant tout de ne pas « utiliser la même recette ». J’ai peur de ronronner ! Alors, par exemple, à la fin du cheptel (mon dernier livre paru), j’ai clôturé le livre par un chapitre dans lequel j’ai fait apparaître la sœur d’Eloïse (mon personnage récurrent qui est capitaine de gendarmerie). Il s’agissait pour moi de m’obliger, pour le bouquin suivant, à quitter les sentiers d’une enquête « classique » en confrontant Eloïse à une histoire plus intime, une affaire de famille. Qui était cette sœur ? Pourquoi venait-elle demander de l’aide à Eloïse ?… Je n’en savais rien ! Mais je savais qu’en écrivant ce dernier chapitre du cheptel, j’allais m’obliger à quitter ma « zone de confort » en m’attaquant à un thriller psychologique avec d’autres codes de suspense. Et je ne regrette pas ce choix même s’il a généré de l’inconfort ! C’est mon côté « équilibriste » qui ressort !
Comment procèdes-tu lorsque tu es en période d’écriture ? As-tu des rituels ?
Oui. Il me faut mon « chez moi ». J’ai besoin d’être au calme, dans ma sphère intime, familière et dans le silence. Je bois beaucoup de café quand j’écris et je fume beaucoup aussi ! Aïe !
J’écris généralement le matin de 8 heures à 14/15 heures et je ne parviens à écrire les après-midi que s’il fait mauvais dehors : pluie ou neige ! Là, c’est le top !
Fais-tu relire tes écrits au fur et à mesure de ton avancée ? A des personnes en particulier ?
Oui. Hélas pour mon conjoint !!! Le pauvre ! Obligé de se taper des heures de lecture et relecture parce que j’ai modifié la donne en cours de route ! Du coup, pour mon dernier bouquin, j’ai fait appel à une bêta-lectrice (que j’avais prévenue !). Une fois le bouquin terminé, je l’envoie à 5 ou 6 lecteurs fidèles pour recueillir leurs impressions et commentaires. Puis là, je le reprends en fonction des retours qui me semblent intéressants, porteurs…
Parles-nous de tes romans ? Un te tient-il plus à cœur que les autres ?
C’est toujours le dernier qui me tient le plus à cœur ! Ce que je peux dire en revanche, c’est que je suis très attachée à l’un de mes romans non parus (un thriller d’anticipation) et que je souhaite de tout cœur qu’il soit un jour édité…
Comment te documentes-tu pour écrire tes livres ? Interview ? Enquête de terrain ? Recherches en bibliothèques, internet ?
Tout ça, tout ça ! J’effectue beaucoup de recherches et, autant le dire, internet est une mine d’informations ! Bien-sûr, le coup de fil à une connaissance policier ou gendarme est une option intéressante…
Quelle lectrice es-tu ? Réussis-tu à lire lorsque tu écris ? Lis-tu d’autres genres ?
Oui, le fait de lire un bouquin ne m’empêche pas d’écrire ! Et oui, je peux lire de tout, sauf la fantasy qui n’est vraiment pas ma tasse de thé. J’ai une préférence pour le genre noir et la SF mais je peux prendre énormément de plaisir dans un roman contemporain ou un vieux classique !
Que fais-tu le 11 mai ?!
C’est pas le rassemblement des Psychopathes du polar ?! Parce que je compte bien en être !!!
Un petit mot pour Pépita, Marie-No, Karine ?
Oui, un mot pour les girls sans qui le salon ne serait pas : MERCI, vraiment, de m’avoir accueillie l’an dernier dans cette ambiance si chaleureuse, amicale et bon enfant ! J’ai été ravie de faire votre connaissance et je suis enchantée de revenir cette année !!! Mille bisous ! ET SURTOUT NE CHANGEZ RIEN !!!
Un dernier mot ?
Oui, un grand merci à toi, Louise, parce que ce sont les passionnés dans ton genre qui apportent soutien et visibilité aux auteurs ! Garde le sourire et ta passion intacte…
Le jour du salon, vous pourrez rencontrer Céline et lui faire dédicacer les livres repérés, pour vous aider à compléter votre wish list, voici quelques titres :
Quatrième de couverture : Bienvenue dans la tête du tueur ! À Toulouse, la police assiste impuissante au massacre en série du « tueur du vendredi » qui s’en prend depuis plusieurs mois à des prostituées, toujours le vendredi. Ce meurtrier, c’est Marcel, un insoupçonnable contrôleur de bus à la vie sans histoires. Maniaque et obsessionnel, il suit jour après jour, et à la minute près, une routine bien huilée. Ses ennemies ? Les femmes, les indécentes, les décadentes, les provocantes…
Quatrième de couverture :
Toulouse : Éloïse Bouquet, de la Section de Recherches de la Gendarmerie, découvre Maurice Desbals, un ingénieur a priori sans histoire, dont le corps décapité a fait l’objet d’une macabre mise en scène : sur le mur, un swastika tracé avec le sang de la victime et, au pied du lit, un tas de piécettes et des pétales de fleurs faisant penser à une offrande. La tête du défunt, quant à elle, demeure introuvable…
Vengeance, règlement de comptes, acte de barbarie à connotation sectaire ?
Alors que l’enquête peine à démarrer, un meurtre identique est perpétré un mois plus tard à quelques kilomètres de la ville rose. Le spectre redouté d’une tueuse en série s’inspirant de la déesse Kali se matérialise alors…
Tandis que le capitaine Éloïse Bouquet et son équipe, aidés par un profileur, tentent de remonter la piste de cette psychopathe hors norme, Amanda Kraft, jeune et ambitieuse journaliste d’investigation, et Danny Chang, détective privé enquêtant de son côté sur un prétendu suicide, mènent chacun de leur côté des enquêtes parallèles qui vont les mener jusqu’à l’antre de la tueuse…
Quatrième de couverture : Le corps d’une jeune femme est retrouvé en Lozère. Au regard des éléments qu’ils détiennent, les enquêteurs de la SR de Nîmes se forgent rapidement un avis : elle a fait l’objet d’une chasse à l’homme… Pour le capitaine Merlot, d’Interpol, les conclusions médico-légales placent cette victime dans une longue série. Les gendarmes nîmois vont alors apprendre à leur grande stupéfaction, qu’Interpol tente depuis vingt-cinq ans de démanteler un réseau de trafic d’êtres humains. Louis Barthes, notaire à la retraite, est à la recherche de sa soeur jumelle dont il ignorait l’existence. Ses démarches vont a peu à peu le faire remonter jusqu’à une poignée d’orphelins juifs dont la fuite vers l’Espagne s’est arrêtée dans les Pyrénées… Jeune adolescent de 13 ans, surdoué, Bruno passe des vacances dans les Pyrénées quand il tombe dans un dangereux torrent et est emporté par les flots. Il parvient miraculeusement à s’extirper des eaux tumultueuses, et cherchant de l’aide, découvre une communauté vivant hors temps et hors réalité dirigée par une grande prêtresse qui se fait appeler Virinaë. Trois fils que Céline Denjean tisse ensemble dans un suspens et une tension exceptionnels, et surtout avec sa remarquable maîtrise du récit révélée dans ses précédents romans.
Double amnésie aux éditions Marabout sort début mai : l’occasion idéale de vous le procurer lors du salon (n’oubliez pas les fêtes des mamans et papas seront proches !!! Vous ne pouvez pas dire que vous n’avez pas d’idée, je vous en souffle !
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