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Photo du rédacteurLes Psychopathes du Polar

Entretien avec Marc Voltenauer/MN©



Bonjour Marc et tout d’abord merci d’avoir accepté de répondre à mes questions.- Peux-tu te présenter brièvement auprès des lecteurs ?


Je suis né à Genève en 1973 d’une mère suédoise et d’un père allemand. Enfant et adolescent, j’étais partagé entre ma passion pour le football et l’idée d’épouser une carrière de pasteur, pour suivre les traces de mon grand-père, évêque au sein de l’église luthérienne de Suède. Après avoir effectué des études de théologie à l’université de Genève, j’ai été engagé comme secrétaire général des Unions chrétiennes de Genève, puis j’ai travaillé pendant huit ans dans les ressources humaines au sein d’une banque à Genève. Actuellement, je travaille pour une entreprise pharmaceutique.


Depuis quand écris-tu ?


L’écriture s’est imposée à moi à la suite d’un voyage autour du monde que j’ai fait avec mon compagnon en 2011-2012. C’est Gryon, petit village paisible des Alpes suisses qui m’a inspiré et donné l’envie d’écrire. Gryon – tout comme Fjällbacka pour Camilla Läckberg - était le parfait décor d’un polar : l’atmosphère singulière d’un petit village pittoresque, le savoir-vivre montagnard, l’ambiance chaleureuse des chalets, les différents lieux publics, la vie villageoise, le découpage impressionnant des massifs alentour, les hivers rudes. Juste avant Noël, en 2012, je me suis réveillé au milieu de la nuit et j’ai commencé à mettre sur papier les grandes lignes de l’intrigue du « Dragon du Muveran ».Après quelques nuits, j’ai commencé à écrire. Jamais je n’avais décrit des personnages, des lieux, des ambiances et encore moins eu l’occasion de m’entrainer à l’exercice redoutable de rédiger des dialogues. Très vite, l’écriture est devenue un savoureux mélange entre envie et besoin. Une sorte de drogue douce à laquelle j’avais succombé sans même m’en rendre compte. Une année et demie après cette nuit de Noël de 2012, j’ai écrit la dernière ligne de mon roman avec en prime un sentiment vagabond qui vacillait entre la satisfaction d’être arrivé au bout et un début de mélancolie.


Pourquoi le polar ?


Je suis tout simplement un grand lecteur de « polars » et donc, c’est venu naturellement. Durant le voyage autour du monde que j’ai fait avec mon compagnon, j’ai énormément lu et l’idée a germé en moi, jour après jour, sans vraiment que je m’en rende compte.


Écrivain, un métier à temps plein aujourd’hui pour toi ?


Depuis le début de l’année, j’ai pu réduire mon temps de travail pour avoir un meilleur équilibre entre mon métier et ma passion de l’écriture. Le plus important pour moi était d’avoir du temps de qualité à consacrer à l’écriture de mon deuxième polar.


L’année dernière, à l’occasion du salon de Morges, tu étais avec B.Minier et M.Bussi à la croisière littéraire. Cette année c’est B.Minier et F.Thilliez, quel est ton sentiment ?


Ce sont des moments toujours enrichissants. Des occasions d’échanger, de partager.


La musique est très présente dans QUI A TUÉ HEIDI ? une source d’inspiration pour toi ?


Mes sources d’inspiration sont multiples et la musique en fait partie. Lorsque j’écris, il m’arrive d’écouter de la musique pour mieux m’imprégner de certaines ambiances.


Dis-moi Marc, lis-tu tous les jours ?


Je ne lis malheureusement pas tous les jours, mais par contre j’essaie d’écrire tous les jours !


Ton livre préféré ?


Il m’est difficile de citer un titre en particulier. Mais mes préférences vont vers les auteurs nordiques. Mes auteurs de polars préférés sont Henning Mankell, Jo Nesbo, Mari Jungstedt et Camilla Läckberg.


Doit-on déjà se réjouir de retrouver A.AUER dans de prochaines aventures ?


Il semblerait que certains mystères et certaines questions restent en suspens dans le 2ème…


Tu es plutôt Psychopathe ou Sociopathe ?


Les deux peuvent faire de bons romans… J- Gryon, village que je connais pour y avoir passé de bons moments, est calme et paisible.


Aujourd’hui et grâce à toi ou à cause ça dépend, ce village est devenu très connu, comment les habitants le vivent ?


D’après ce que j’entends et que l’on me raconte, les habitants de Gryon s’en amusent plutôt. La peur peut-être… ?!


Merci Marc d’avoir pris de ton temps si précieux en ce moment pour répondre à mes questions.




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