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Photo du rédacteurLes Psychopathes du Polar

MAIS QUI EST FREDERIC COUDRON ?

Dernière mise à jour : 22 janv. 2019


Et voilà une bien belle découverte, j'ai nommé Frédéric COUDRON....Il nous dit tout ou presque !


Bonjour Frédéric ou bien dois-je dire Alessandro ?

Frédéric m'ira très bien, même si Alessandro n'est jamais très loin...


Déjà un grand merci à toi d’avoir accepté de répondre à mes questions.

C'est à moi de dire merci !


- Donc,tu veux bien nous parler de toi Frédéric ? Qui es-tu ?

Je suis né, il y a une quarantaine d'années, dans le Nord de la France, avant de migrer vers le sud-ouest où je réside (à Dax). J'ai un profil plutôt scientifique, à la base. J'ai suivi un cursus assez classique. Bac scientifique, classe préparatoire, école d'ingénieurs, comme mon ami, Franck Thilliez. Puis un second cursus , dans la fonction publique, avec l'INET, qui m'a amené à occuper des postes à responsabilités et à être habilité Secret Défense. Mais, au fond, j'ai toujours été un littéraire contrarié. Et en 2012, j'ai enfin osé sauter le pas de l'écriture...en nourrissant mes récits de mon expérience professionnelle.


- Tu peux nous parler de tes livres et de CALDERON ?

Alessandro Calderon est mon personnage fétiche. Une sorte d'apodo, comme on dit dans le monde taurin. Il est le héros d'une série de thrillers (les chroniques de Calderon) mais il fait également des apparitions dans mes autres romans, comme dans le dernier, la Suerte de Matar, qui vient de sortir aux éditions du Diable Vauvert. Calderon est la version espagnole ou italienne de Coudron. Il prend de la place. Parfois trop ! Au fil du temps et bien plus modestement, il est un peu devenu, pour moi, le San Antonio de Monsieur Frédéric Dard.


- Quel est l’ordre de lecture, si tant est qu’il y en ait un ? Alors je suis désolée, je n’en ai lu aucun.

Dans la série des Chroniques de Calderon qui commence à dater, l'ordre est le suivant :

L'affaire du Croisé-Laroche (nouvelle)

Stabat Mater

R.I.P

Requiems

616

Le masque de Janus

Le crime est servi

6 degrés de séparation

N'ouvre à personne ! (nouvelle)


En dehors de cette série, j'ai écrit plusieurs thrillers indépendants :


Cavale dont les droits ont été achetés pour une adaptation sur petit écran

Lorca (nouvelle)

Le djinn de l'apocalypse

et enfin et surtout, La Suerte de Matar


Ce dernier roman est, pour moi, le plus abouti. Je pense qu'on ne naît pas écrivain ; on le devient. Exactement comme en cuisine. La Suerte de Matar est le roman de la maturité.

J'ai également participé à plusieurs recueils de nouvelles avec d'autres amis auteurs.


- Que lisais-tu enfant ? et maintenant ?

Enfin, j'adorais les BD. J'étais un fan inconditionnel des Pieds Nickelés.

Ado, j'étais accroc aux San-Antonio, aux polars américains (Dashiell Hammett et Raymond Chandler) et aux classiques (Stendhal, Zola, Voltaire).

Aujourd'hui, je lis un peu de tout. Des thrillers, évidemment (Grangé, Thilliez et bien d'autres) mais aussi de la littérature générale. Dernièrement, par exemple, j'ai lu 21 leçons pour le XXIème siècle de Yuval Noah Harari qui m'a donné une idée pour un prochain roman.


- Quel est le livre qui t'a le plus marqué dans ta vie de lecteur et pourquoi ?

Sans aucune hésitation « Où tu porteras mon deuil » de Dominique Lapierre et Larry Collins qui raconte l'histoire du matador, El Cordobes, sur fond de guerre civile en Espagne. Une fresque magnifique qui traverse les époques, construite comme un thriller. Une leçon de vie dont on ne sort pas indemne.


- Quel est ton livre de chevet là tout de suite ?

Dos au mur de Nicolas Rey mais comme, en ce moment, je suis en phase d'écriture, il reste temporairement fermé...


- Quel est le livre que tu aurais aimé écrire ? Pourquoi ?

La Bible ? Un vrai best-seller comme on n'en fera plus !

Blague à part, j'aurais aimé écrire « La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert ». J'ai lu ce livre très récemment et même si la critique n'a pas été tendre avec Joël Dicker, je trouve que ce type a un véritable talent narratif.


- La musique t' accompagne lorsque tu écris ? quel genre, style… ? A fond dans la maison ou avec un casque ?

J'adore toutes les formes et tous les styles de musique. Le plus souvent, Brel, Gainsbourg et Bashung m'accompagnent. Mais je peux aussi écouter de l'électro (solonum, NTO...) , du rock alternatif (Saez, Pixies...), du classique, Depech Mode. Pour la Suerte de Matar, par exemple, c'est le génial mexicain, Augustin Lara, qui m'a inspiré. J'écoute plutôt la musique avec un casque, mon processus d'écriture étant assez solitaire.


- Quel sont pour toi les meilleurs moments et les meilleurs endroits pour écrire ?

Indéniablement, le soir, chez moi, dans mon bureau, mon casque sur les oreilles. La nuit m'inspire.


- Que te procure l’écriture ? et la lecture ?

Écrire est la meilleure des thérapies et elle a l'avantage d'être gratuite. Mais écrire c'est aussi souffrir, pendant de longs mois. Un roman est comme un accouchement difficile. Pendant les phases d'écriture, je suis comme aliéné, esclave de mon clavier. C'est une souffrance nécessaire mais une souffrance quand même. Lire, au contraire, est une détente. Un moment où on prend soin de soi, où on prend le temps. C'est la raison pour laquelle je ne lis pas, lorsque j'écris et inversement.


- Bon j’en ai presque terminé ! un coup de cœur, un coup de gueule Frédéric ?

Un coup de cœur (les coups de gueule, je les passe généralement dans mes romans) : La formidable association des Psychopathes du Polar que j'ai connue grâce à mon ami, Marin Ledun. Il ne faut jamais oublier que sans les lecteurs et les passionnés, les auteurs ne sont rien. Alors, merci de faire ce que vous faites ! Et bravo !


- Nous avons tous été terrassés par la disparition de Claude MESPLEDE qui était notre mentor à tous, as-tu un souvenir, une anecdote à nous raconter ?

Claude était, pour moi, comme un second papa. En 2012, lorsque je lui ai envoyé (comme des centaines d'autres l'ont fait) mon premier roman, Stabat Mater, il m'a immédiatement rappelé pour me dire que le livre lui avait plu. De ce jour est née une formidable amitié. En 2013, lors d'un salon organisé dans le Nord de la France, pendant le repas, je lui avais simplement dit que je collectionnais les Pieds Nickelés, la série de BD de Louis Forton puis René Pellos. Entre deux verres de vin, je lui avais dit qu'il ne me manquait qu'une trentaine de numéros rares, introuvables. Six mois plus tard, toujours lors d'un salon organisé cette fois à Pamiers, en Ariège, je vois mon Claudio arriver avec un gros carton qu'il me tend, l’œil malicieux. Je l'ouvre. Et là, surprise ! Il m'avait ramené mes 30 numéros manquants des Pieds Nickelés. Ça c'était Claude : une mémoire infaillible, une véritable écoute des autres et une générosité sans limite. Le plus parfait antonyme de l'égoïsme c'était lui. Il me manque tous les jours.


Un grand merci Frédéric. Ha non j’ai oublié un truc, tu fais quoi le 11 mai prochain ?

Il me semble que j'ai un truc de prévu mais plus moyen de m'en souvenir. Il faut que je vérifie cela (rires)...

On se réjouit de t'accueillir sur le salon POLAR ENTRE DEUX MERS.

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