Un auteur :
Bernard Minier est né en 1960 à Béziers et a grandi dans le Sud-Ouest, au pied des Pyrénées. Il vit aujourd’hui en région parisienne où il se consacre à l’écriture.
En 2011, il publie chez XO son premier roman, Glacé, qui signe le début des enquêtes de Martin Servaz. Porté par l’atmosphère menaçante des Pyrénées enneigées et son héros attachant, un peu cabossé par la vie et un brin misanthrope, le roman séduit les lecteurs et est lauréat du Prix du meilleur roman francophone au Festival Polar de Cognac 2011 et du Prix de l’Embouchure 2012. Son adaptation en série télévisée par Gaumont Télévision a été diffusée en France en 2017 sur M6, et est à présent disponible dans le monde entier sur la plateforme Netflix.
Le succès de ses romans suivants, Le Cercle (2012) et N’éteins pas la lumière (2014), qui mettent à nouveau en scène Martin Servaz, fait de lui un auteur incontournable du polar français. En 2015, il accorde un peu de répit à son héros et publie un one shot Une putain d’histoire, qui reçoit le Prix du meilleur roman francophone du Festival Polar de Cognac 2015. En 2017, Martin Servaz reprend du service avec l’angoissant Nuit, suivi en 2018 par Sœurs, “un cauchemar écrit à l’encre noire”.
Aujourd’hui, les livres de Bernard Minier ont été vendus à près de 2,5 millions d’exemplaires en France et sont traduits dans vingt langues.
Si vous souhaitez suivre son actualité , n’hésitez pas à consulter son site officiel ici ou encore le site de son éditeur XO Editions ici.
Glacé – 2011 – XO Editions – Pocket
Quatrième de couverture : Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin d’une journée glaciale de décembre, les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d’un cheval, accroché à la falaise. Ce même jour une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée. Le commandant Servaz, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier l’enquête la plus étrange de toute sa carrière.
Le cercle – 2012 – XO Editions – Pocket
Quatrième de couverture : Pourquoi la mort s’acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest ? Une prof assassinée, un éleveur dévoré par ses propres chiens… et un mail énigmatique, peut-être signé par le plus retors des serial killers. Confronté dans son enquête à un univers terrifiant de perversité, le commandant Servaz va faire l’apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens.
N’éteins pas la lumière – 2014 – XO Editions – Pocket
Quatrième de couverture : « Tu l’as laissée mourir… » Le soir de Noël, Christine Steinmeyer, animatrice radio à Toulouse, trouve dans sa boîte aux lettres le courrier d’une femme qui annonce son suicide. Elle est convaincue que le message ne lui est pas destiné. Erreur ? Canular ? Quand le lendemain, en direct, un auditeur l’accuse de n’avoir pas réagi, il n’est plus question de malentendu. Et bientôt, les insultes, les menaces, puis les incidents se multiplient, comme si quelqu’un cherchait à prendre le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s’effondre. Avant que l’horreur fasse irruption. Dans les ténèbres qui s’emparent de sa vie, la seule lueur d’espoir pourrait bien venir d’un certain Martin Servaz.
Une putain d’histoire – 2015 – XO Editions – Pocket
Quatrième de couverture : « Au commencement était la peur… »
Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s’abat, et la nuit… Le début d’une « putain d’histoire ». Une histoire d’amour et de peur, de bruit et de fureur. L’histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l’enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu’au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on. Quand la peur gagne, la vérité s’y perd…
Nuit – 2017 – XO Editions – Pocket
Quatrième de couverture : NUIT de tempête en mer du Nord. Secoué pas des vents violents, l’hélicoptère dépose KIRSTEN NIGAARD sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base off-shore. Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de MARTIN SERVAZ. L’absent s’appelle JULIAN HIRTMANN, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Et rangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié. Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant. Au dos, juste un prénom : GUSTAV Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.
Sœurs – 2018 – XO Editions
Quatrième de couverture : Pauvres âmes déchues. Il a fallu que je vous tue… Mai 1993. Deux sœurs, Alice, 20 ans et Ambre, 21 ans, sont retrouvées mortes en bordure de Garonne. Vêtues de robes de communiantes, elles se font face, attachées à deux troncs d’arbres. Le jeune Martin Servaz, qui vient d’intégrer la PJ de Toulouse, participe à sa première enquête. Très vite, il s’intéresse à Erik Lang, célèbre auteur de romans policiers à l’œuvre aussi cruelle que dérangeante. Les deux sœurs n’étaient-elles pas ses fans ? L’un de ses plus grands succès ne s’appelle t-il pas La communiante ? L’affaire connaît un dénouement inattendu et violent, laissant Servaz rongé par le doute : dans cette enquête, estime t-il, une pièce manque, une pièce essentielle. Février 2018. Par une nuit glaciale, l’écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée… elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par l’affaire. Le choc réveille ses premières craintes. Jusqu’à l’obsession. Une épouse, deux sœurs, trois communiantes… et si l’enquête de 1993 s’était trompée de coupable ? Pour Servaz, le passé, en ressurgissant, va se transformer en cauchemar. Un cauchemar écrit à l’encre noire. Peur, soumission, mensonges, manipulation. Le nouveau thriller de Bernard Minier.
Sa bibliothèque, quatre questions :
1. Etes-vous davantage livres d’occasion, livres neufs, empruntés en bibliothèque, format poche, grand format, dédicacés ou pas ? Dites-nous tout !
Bernard Minier : Je suis tout ça à la fois : j’adore me promener sur les quais de Seine, du côté de l’Île de la Cité, et chiner parmi les bouquinistes livres anciens, vieux albums de BD de mon enfance, éditions de poche des années 50 ou 60 (récemment, j’y ai déniché une très ancienne édition de Numa Roumestan d’Alphonse Daudet, une autre fois c’était une édition de 1928 du Jardin des supplices ou un roman de Flannery O’Connor avec une dédicace de Maurice-Edgar Coindreau, grand traducteur de la littérature américaine, qui a du reste beaucoup contribué à sa découverte par Gallimard, Camus, Kessel, sur lesquels elle a eu l’influence que l’on sait). Mais il y a toutes sortes de choses parmi les 3000 volumes de ma bibliothèque : des fictions, de la poésie, des essais, des documents, de la BD, de la S-F, du fantastique, des romans historiques, des livres d’art, du théâtre…Sinon, je ne fréquente pas les bibliothèques, j’achète tous mes livres, neufs ou d’occasion.
2. Décrivez nous votre bibliothèque ? Une photo ?
Bernard Minier : Difficile, puisque je n’ai pas une bibliothèque mais plusieurs et qu’il y a des livres dans toutes les pièces de la maison à l’exception de la cuisine : il y en a même un certain nombre à la tête de mon lit, sur les marches de l’escalier ou dans la chambre d’amis. En fonction du mobilier et des pièces, ce sont des livres anciens ou des ouvrages récents, des livres d’art ou des poches. J’ai besoin d’avoir des livres sous les yeux en permanence. C’est pareil quand je pars en vacances, j’ai toujours peur de manquer de lectures. Ça m’inquiète beaucoup plus que de ne pas avoir de téléphone…
3. Quel est le livre qui est dans votre pile à lire depuis longtemps ?
Bernard Minier : S’il n’y en avait qu’un…
4. Quel est le petit dernier qui a rejoint votre pile à lire ?
Bernard Minier : John Le Carré, L’Héritage des espions. J’ai été amené à parler de Le Carré, l’une des plus grandes plumes anglaises contemporaines, pour plusieurs magazines et il se trouve que je suis un lecteur fidèle depuis plus de quarante-cinq ans ! Mais sa lecture est déjà bien avancée, assez pour constater que, alors que nos deux romans sortent le même jour, le 5 avril, il y a dans les deux un petit garçon prénommé Gustav, sans « e », à l’allemande !
Petit bonus :
Pourriez-vous citer un artiste (peintre, sculpteur, dessinateur…) que vous affectionnez particulièrement ? J’ai un autre rendez-vous sur le blog qui s’intitule « l’artiste de la semaine ». Je présente son parcours, sa vie, puis sur la page FB, tous les jours, je mets en avant une œuvre de l’artiste.
Bernard Minier : J’ai une passion absolue pour Paul Delvaux, immense peintre belge pourtant bien moins connu ici que Magritte et ses paysages de nuit – villes, temples, ruines antiques, voies ferrées – peuplés de femmes souvent nues ou habillées de voiles, comme si elles venaient de quitter l’intimité de leurs foyers pour errer par les rues à la manière de somnambules.
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