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R.J.ELLORY, notre invité d'honneur


L'auteur :

Roger Jon Ellory n’a pas connu son père, parti avant sa naissance, et qui d'après son entourage aurait été un voleur hollandais… Il habite dans une maison avec sa mère, son frère d'un an son ainé et sa grand-mère. Son grand-père est mort noyé en 1957. La mère de Roger Jon Ellory était actrice, danseuse de ballet et chanteuse. À la suite d'une épidémie, elle meurt d’une pneumonie foudroyante à 28 ans alors qu'il a à peine 7 ans. C'est sa grand-mère qui va l'élever seule. Mais elle a une santé fragile, et finalement décide de le placer en orphelinat avec son frère. Il y reste jusqu'à l'âge de 16 ans. C'est là que se développe son amour de la lecture. Il découvre dans la bibliothèque de l'orphelinat les livres de Charles Dickens, Agatha Christie, Arthur Conan Doyle, Truman Capote, Harper Lee, Ernest Hemingway, William Faulkner, qui vont déclencher chez lui une envie de créativité dans le domaine artistique.

Il étudie la musique, joue de la trompette, dans le registre classique aussi bien que dans celui du jazz. Il fait des études d’arts, et étudie notamment la photographie. À 16 ans, il abandonne ses études et retourne dans la maison familiale de Birmingham. Sa grand-mère décède malheureusement d'une crise cardiaque quelques semaines seulement après son retour. Il se retrouve seul, avec son frère, dans une maison où l'eau et l'électricité sont coupées. Pour gagner leur vie, ils décident de voler des légumes dans les potagers voisins et de les revendre. Ils volent également des poulets dans un monastère. Trois jours plus tard, les policiers leur rendent visite, accompagnés des bonnes sœurs du monastère. Elles identifient nommément chacun des poulets auxquels elles avaient donné les noms des provinces canadiennes… Ils sont condamnés à trois mois de prison.

Lorsqu'il sort de prison, Roger Jon Ellory monte un groupe de rock, « The Manta Rays », avec un bassiste et un batteur, Roger Jon jouant de la guitare. Ils commencent à construire leur studio d'enregistrement dans la maison, toujours sans électricité. Les rudes conditions de leur vie sont fatales pour leur batteur qui était asthmatique. Il meurt en pleine nuit dans le studio. Cet épisode dramatique conduit Roger Jon Ellory à se dire que la vie ne fonctionnait pas très bien pour lui. Il décide alors de poursuivre un but plus positif.

Son goût pour la lecture l'amène à vouloir aider ceux qui ont du mal à lire. Il fait donc des études sur ce problème. Et le déclic se produit en 1987, à l'âge de 22 ans, alors qu'il voit un étudiant qui, entre deux cours, dans le couloir, est toujours très absorbé par la lecture d'un roman, toujours le même. Lorsque Roger Jon l'aborde, l'étudiant lui explique, enthousiaste, que c'est toujours ce roman qu'il veut lire, qui le passionne. Cela « allume une lumière dans la tête » de RJE qui explique : « je veux écrire des livres qui ont cet effet sur les gens ». Il se met donc à écrire tous les jours. En six ans, il produit ainsi 22 romans (thriller, polars, horreur…). Aucun ne sera publié. Il décide donc d'arrêter d'écrire.

Ce n’est que 8 ans plus tard, en 2001, qu'il se remet à l’ouvrage. Et là, un éditeur anglais décide de lui donner sa chance. Après avoir reçu plus de 600 lettres de refus en provenance de 120 éditeurs, en 2003, son premier roman Candlemoth est enfin publié. Et depuis, chaque année il publie un nouveau livre.

Titre : Le jour où Kennedy n'est pas mort


Edition : Sonatine


4ème de couv' :

Le 22 novembre 1963, le cortège de J.F. Kennedy traverse Dealey Plaza sans encombre. Dans cette histoire alternative, le président ne meurt pas. En revanche, peu après, Mitch Newman, un photojournaliste, apprend le suicide de la mère de Jean, son ex-fiancée. Tentant de comprendre ce qui s'est passé, il découvre que cette dernière enquêtait sur la famille Kennedy.







1972. Evan Riggs est en prison depuis plus de vingt ans, condamné pour meurtre. Il n'a jamais connu sa fille, Sarah, confiée dès sa naissance à une famille adoptive. Lorsque son compagnon de cellule, Henry Quinn, sort de prison, il lui demande de la retrouver pour lui donner une lettre.
















Annie O'Neill, 31 ans, est une femme solitaire et discrète qui tient une petite librairie au coeur de Manhattan. Un jour, un dénommé Forester se présente à elle comme étant un ami de ses parents, qu'elle n'a pratiquement pas connus. Il lui remet un manuscrit qui décrit l'histoire d'Haim Kruszwica, un bandit new-yorkais adopté par un soldat américain lors de la libération de Dachau en 1945.













Vincent Madigan, mauvais mari et mauvais père, est un homme que ses démons ont entraîné dans une spirale infernale. La grosse somme d'argent qu'il doit à Sandià, le roi de la pègre d'East Harlem, risquant de lui coûter la vie, il n'a pas d'autre choix que de franchir la ligne jaune et de monter un gros coup, afin de prendre un nouveau départ.














Après l'assassinat de Kennedy, la société est devenue plus violente et plus contestataire. C'est dans ce contexte que Daniel Ford a grandi et a été condamné à mort pour avoir tué Nathan Verney, son meilleur ami. En 1982, peu avant son exécution, il se confie à un prêtre. Les choses ne sont pas aussi claires qu'elles n'y paraissent. Prix des lecteurs du Livre de poche 2017 (policiers/thrillers).















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